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Publié par Commune de Gourdon-Murat

Paris 1932  Louise et Adrien Croisille chauffeur de taxi

Paris 1932 Louise et Adrien Croisille chauffeur de taxi

Dimanche 16 octobre a lieu à Gourdon-Murat la commémoration en l'honneur de 19 brigadistes corréziens ayant combattu en Espagne 1936-1938 .

Trois d'entre eux étaient chauffeurs de taxis ou comme on les appelait alors des cochers-chauffeurs : Lucien Champeaux - Germain Constanty - Damien Magnaval .

Article vu sur  FR3 Limousin

Le saviez-vous ? Au début du XXème siècle, de nombreux taxis parisiens étaient conduits par des chauffeurs originaires de Haute-Corrèze. Cette émigration professionnelle s'est poursuivie pendant plusieurs générations.

On connaissait les maçons creusois, voici l'histoire des chauffeurs de taxis corréziens.
Et plus particulièrement de Haute-Corrèze.

Pendant des générations, des habitants du plateau de Millevaches et du secteur d'Ussel sont montés s'installer à Paris, pour exercer le métier de chauffeur de taxi.
Pour cela, il fallait "faire les papiers", c'est-à-dire connaître par cœur les plans de la capitale et répondre aux questions d'une commission. Puis travailler dans un garage, avant de pouvoir avoir sa propre voiture, une Renault spacieuse et confortable, les fameux "taxis de la Marne".
 
Les quartiers corréziens

Au début du XXème siècle, plus de 2500 chauffeurs de taxis à Paris étaient originaires de Haute-Corrèze.
Ils habitaient dans les mêmes quartiers, vers Levallois, Clichy ou les Buttes-Chaumont, où ils avaient reconstitué des petits "villages corréziens", et où les taxis s'alignaient le long des trottoirs.
 
L'appel de la terre

L'été, il fallait poser des vacances pour redescendre en Corrèze, et aider les anciens à effectuer les travaux des champs.
La paye de chauffeur de taxi servait souvent à faire vivre une partie de la famille restée en Corrèze.

Cette tradition a pris fin dans les années 1970, les chauffeurs de taxi corréziens ne souhaitant plus que leurs enfants reprennent le métier, à cause des conditions de travail, du nombre d'heures à effectuer et des embouteillages.
 
Gwenola Bariou

A voir aussi 

Pendant près d’un siècle - de 1880 à 1970 - une grande partie de la Montagne limousine a vécu au rythme des allers et retours des cochers de fiacre, puis des chauffeurs de taxi, à tel point que la nationale 20 dans sa traversée de Montrouge, entre la porte d’Orléans et la Vache Noire, était surnommée l’avenue des Limousins. Pourtant cette émigration a été peu étudiée. Liliane et Christian Beynel réparent cet oubli en se basant sur le travail de leur fille, Lauriane Beynel, qui a réalisé sur le sujet un mémoire de maîtrise.
article complet IPNS ICI 

A Gourdon-Murat il y eut Adrien Croisille, Damien Magnaval, Joseph Chèze, Julien Chastagnol , Louis Champseix et Roger Dutheil tous chauffeurs de taxi. Et peut-être d'autres.....

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