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Publié par Commune de Gourdon-Murat

Yvonne Chastagnol -Magnaval"

Yvonne Chastagnol -Magnaval"

"Ne soyez pas tristes quand je partirai pour Murat..."

En ce samedi matin 17 juillet nous étions pourtant tristes de t'accompagner Yvonne au cimetière de Murat.

"L'adieu à Yvonne 
Les anciens nous quittent un à un. Triste moment où nous nous retrouvons bien seuls.
Aujourd'hui nous venons dire adieu à Maria Chastagnol née Magnaval que nous connaissions tous sous le nom d'Yvonne.Elle était née le 22 février 1923 à Arvis de la commune de Bugeat , deuxième d'une fratrie de huit enfants. Ses parents Adrien Magnaval et Antoinette Feugeas étaient métayers d'une grande ferme.
Le 25 octobre 1941 elle se marie avec André Chastagnol qui avait travaillé dans les carrières à Boutigny et au barrage comme maçon. Pendant quelques années ils seront  agriculteurs sur une petite ferme avec quelques vaches.
Ils auront deux filles Nicole et Colette.En 1963, ils quittent le village pour la région de Fontainebleau où André sera  employé municipal à la mairie et Yvonne sera femme de service dans différents collège et lycée.
Après le décès d'André en 1967, Yvonne après quelques années en région parisienne, s'établira à Egletons en compagnie de Louis Champseix, veuf lui aussi. Elle sera employée au lycée Caraminot.
Toujours gaie et enjouée elle vivra des années heureuses. Le grand âge venant et après le décès de Louis, elle rejoindra l'EHPAD d'Egletons.
Elle y résidait depuis 10 ans et  c'est le 12 juillet qu'elle nous quittera.
Repose en paix Yvonne. 
A Nicole , Colette ,Liliane et Marie-Claude et à toute sa famille , au nom du maire  Daniel Garais et du conseil municipal, et en mon nom personnel, je vous présente toutes nos plus sincères condoléances."

Ses nièces Liliane et Marie-Claude eurent des mots émouvants pour parler de cette tante courageuse et bienveillante dans leurs petites enfances, de leurs vacances à la campagne et puis de cette femme gaie, enjouée, aimant chanter et d'une femme militante convaincue du bien fondé de ne jamais baisser les bras devant l'adversité. 

Ces mêmes mots dits par son ami et camarade Michel Julien témoignant de la femme engagée qu'elle avait été toute sa vie. 

La jeune garde et bruyères corréziennes résonnèrent alors dans le petit cimetière de façon sereine et mélancolique.

Avec l'ami Maurice qui lui rendait visite à l'EHPAD d'Egletons.


 

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